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Députés Européens du KKE

Question sur la nouvelle loi anti-communiste en Pologne

La nouvelle escalade d'interdictions et de persécutions anticommunistes en Pologne, axée sur les changements apportés au Code Pénal du pays, est dénoncée par les Députés Européens du KKE dans une question posée à la Commission européenne par le Député Européen du Parti Lefteris Nikolaou-Alavanou.

Le gouvernement polonais, en révisant le Code Pénal, punit d'une peine qui peut aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement toute personne qui, entre autres, "promeut publiquement" ou "produit, enregistre ou importe, possède, vend, offre, stocke, conserve, présente, transmet ou circule sous forme imprimée, électronique ou toute autre forme (...) des symboles et des idées communistes".

Il promeut également l'équation inacceptable du monstre du nazisme avec le socialisme-communisme, une équation contraire à la vérité historique.

Cela entrera en vigueur au début du mois de mars 2023 et toute personne en possession d'un livre, d'une affiche, d'un film historique, même de l'histoire récente de la Pologne au XXe siècle, est potentiellement coupable et risque des peines de prison.

Les députés européens du KKE dénoncent le fait que "le gouvernement réactionnaire polonais détruit les monuments soviétiques à la paix, à la lutte antifasciste, à la solidarité des peuples et contre la guerre, tout en faisant l'éloge et en rendant hommage aux collaborateurs des nazis. L'UE et l'OTAN, avec la bourgeoisie polonaise en tête, arment la main de groupes fascistes tels que le "bataillon Azov" en Ukraine, acceptant Stepan Bandera et ses semblables comme "libérateurs".

Ceux qui sont persécutés à travers le temps sont les Communistes, l'idéologie communiste. Les partis communistes sont confrontés aux interdictions. Le droit à la libre expression politique et au débat et à la discussion idéologiques et politiques est affecté dans plus d'un tiers des États membres de l'UE, dont la Pologne, où des membres et des cadres du Parti Communiste de Pologne ont subi à plusieurs reprises, des persécutions et des interdictions et Ils ont été renvoyés devant les tribunaux pour avoir commis le "crime" de publier un journal. Des professeurs d'université qui ont organisé des séminaires universitaires sur le marxisme, et même des manifestants portant une chemise avec l'image de Lénine ont été persécutes."

Sur la base de ce qui précède, le député européen du KKE a posé les questions suivantes:

"Quelle est la position de la Commission sur:

- la criminalisation du droit à la libre expression et action politique des communistes et du peuple, qui devient une véritable "chasse aux sorcières" en Pologne et dans un tiers des pays de l'UE?

- l'interdiction, essentiellement, de l'idéologie et de l'action communistes et, par extension, l'interdiction de l'action du Parti communiste, qui lutte depuis longtemps pour les intérêts des travailleurs et du peuple?

- la demande que toutes les persécutions contre les communistes soient arrêtées immédiatement, que toutes les lois anticommunistes interdisant l'activité des PC et violant des libertés populaires fondamentales en Pologne, dans les pays baltes et dans d'autres États membres de l'UE soient abolies?"

 

21.12.2022