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1. Le Comité Central du KKE s'adresse à la classe ouvrière du pays, aux travailleurs indépendants dans les villes et à la campagne, aux artisans, aux scientifiques et aux agriculteurs, aux jeunes hommes et femmes qui étudient dans l'enseignement supérieur et secondaire, aux femmes des familles populaires.

Nous les appelons à une lutte ferme, massive et inébranlable pour la défense de leur vie, de leur niveau de vie et de leurs revenus, pour une vie décente avec des droits modernes. Pour un avenir sans l'insécurité et l'incertitude d'aujourd'hui.

Il est temps que la puissance du peuple s’exprime.

Que l'indignation et la colère deviennent une lutte organisée.

Nous les appelons à mettre de côté la logique de l’"attente". Rien de positif ne sortira des mesures, du gestion et des choix effectués par la classe dirigeante et son personnel politique pour piéger le mécontentement populaire.

Le peuple lui-même peut et doit devenir le protagoniste des développements à travers: une lutte unie et à niveau national; une préparation et une organisation "d’en bas"; des foyers de résistance et des fronts de lutte dans chaque secteur,  chaque lieu de travail et d'études,  chaque ville, quartier et village; la perspective que toutes et tous se rencontrent dans les mobilisations nationales, dans les grèves militantes et de masse de la période à venir.

La colère populaire, qui ne cesse de croître, ne doit pas être enfermée dans l'attente passive des élections législatives. Elle ne doit pas être piégée dans les faux dilemmes et les confrontations de second plan entre les partis politiques du statu quo. Il ne suffit pas qu'un gouvernement impopulaire parte, qu'un nouveau gouvernement vienne et poursuivre sur la même voie, en servant les exigences du grand capital, les engagements envers l'UE, les États-Unis et l'OTAN. C’est toujours la même rengaine.

Ce qu'il faut aujourd'hui pour faire renaître l'espoir et l'optimisme, c'est un nouveau départ militant, avec le KKE en tête, fort, contre la pauvreté énergétique et la hausse des prix; contre la soi-disant transition verte, marquée par les bourses de l'électricité, la "saignée" des travailleurs et la destruction de l'environnement; contre la guerre impérialiste et la participation de la Grèce sous toutes les formes à celle-ci; contre les plans de l'OTAN et de l'UE, lesquels le peuple grec paie aujourd’hui avec les dépenses de guerre et lesquels il paiera demain même avec le sang de ses enfants.

Ce qui est urgent, c'est de renforcer l'esprit militant au sein de la classe ouvrière et du peuple tout entier: que la classe ouvrière et le peuple joignent leurs forces avec le KKE, ce qui s'exprimera dans le changement des corrélations politiques partout: Des syndicats de premier degré et des associations aux élections législatives, qui auront lieu au début de l'été 2023 au plus tard, et aux élections municipales et régionales d'octobre 2023.

Parce que seul le peuple peut sauver le peuple dans la lutte pour le renversement du capitalisme et c'est pourquoi nous avons besoin d'un KKE beaucoup plus fort.

 

2. Nous vivons des moments critiques. La guerre impérialiste en Ukraine s'intensifie. Les projets d'annexion des territoires conquis à la Fédération de Russie, d'une part, et le soutien multiforme, même avec des armes lourdes, que le camp euro-atlantique offre au gouvernement réactionnaire de Zelensky, d'autre part, alimentent le cercle vicieux de la concurrence et de la guerre impérialistes.

Le point culminant de tout cela sont les menaces par les deux côtés d'utiliser des armes nucléaires. Dans ces circonstances, la demande de désengagement de la Grèce de la guerre devient impérative; le territoire grec et les infrastructures doivent cesser de servir de  "bases de guerre". Le sabotage des pipelines "Nord Stream" et d'autres infrastructures critiques confirme cette nécessité.

Dans le même temps, de nouvelles foyers de tension et de rivalités impérialistes entre le centre euro-atlantique (États-Unis - OTAN - UE) et le centre euro-asiatique en formation (Chine – Russie) émergent. La détérioration des relations gréco-turques, avec l'escalade de l'agressivité de la classe dirigeante turque, fait partie intégrante de ces antagonismes. La volonté de l'OTAN d’éloigner la Turquie de l'influence russe - au nom de la cohésion de l'OTAN - ne peut qu'alimenter les marchandages et les confrontations dont les peuples de la Grèce et de la Turquie, ainsi que les droits de souveraineté de la Grèce, sont les victimes.

Les nuages d'une nouvelle crise économique capitaliste dans l'UE s'amoncellent.

Des gouvernements, des organisations internationales, des partis politiques bourgeois, des médias préparent les peuples aux "rudes hivers" qui approchent.

Ils parlent d'"urgences" et de "conditions de guerre". Ils annoncent des images dystopiques qui dépeignent "d'importantes pénuries d'énergie", "un rationnement alimentaire", "une flambée des prix", "une pauvreté généralisée", "des villes sombres", "des maisons froides".

Tous ces éléments ne sont pas des "phénomènes naturels", ni le résultat d’une "mauvaise conjoncture", comme ils veulent les présenter. Ils ne sont  pas simplement une "déviation de la normalité, à laquelle nous finirons par revenir", comme on dit.

Derrière chaque problème du peuple, de la pauvreté, de la misère, de la guerre jusqu’à la répression et aux écoutes téléphoniques, le coupable et les causes sont les mêmes et portent un nom:

- C'est la politique, suivie par tous les gouvernements bourgeois, qui sacrifie les besoins du peuple sur l'autel du profit capitaliste. En outre, le "rude hiver" ne touche pas tout le monde. Alors que les familles populaires n'arrivent pas à joindre les deux bouts, les  groupes d'entreprises dans les secteurs de l'énergie, des transports, des aliments, du médicament, du tourisme et autres affichent des bénéfices records.

- Ce sont les énormes impasses et les contradictions insurmontables de la voie de développement capitaliste, dont le seul objectif et le seul motif est le profit.

- C'est la "normalité" d’un état qui protège la dictature du capital pour faire face au "peuple-ennemi" à un moment où la colère populaire s'enflamme.

Bien sûr, ce qu'ils ne disent pas, et ce qu'ils ne diront jamais, ce sont les véritables raisons de la grande contradiction de notre époque: Dans les sociétés capitalistes modernes, malgré d'énormes réalisations scientifiques et technologiques, malgré les richesses toujours croissantes, les peuples sont condamnés à vivre dans des conditions des siècles précédents.

Au total, ce n'est pas l'époque qui est menaçant, mais c’est le capitalisme qui rend l'époque menaçant pour les peuples.

Ce système ne peut pas être corrigé, amélioré, rendu humain. Tous les développements donnent raison au KKE, qui affirme que le capitalisme est l'ennemi des peuples et que le seul salut est la lutte pour son renversement.

 

3. Face à cette situation sinistre il y a un lueur d’espoir et d'optimisme: ce sont les luttes et les mobilisations de masse des travailleurs dans de nombreux pays contre la guerre et l'implication dans celle-ci; contre les armements militaires excessifs; contre les conséquences de la pauvreté énergétique et de la hausse des prix; contre la tentative de mettre une fois de plus sur le dos des travailleurs le prix de la guerre, des sanctions par les deux côtés et du soutien multiforme au capital.

Les états-majors du système s'inquiètent de la possibilité que la colère populaire acquière un contenu et une orientation radicaux. Les difficultés rencontrées par de plus en plus de gouvernements - de centre-droit, de centre-gauche, libéraux, sociaux-démocrates, etc. - montrent que les contradictions s'aiguisent, que tout n'est pas immuable, qu'ils ne sont pas tout-puissants après tout. Au contraire, des possibilités peuvent être créées pour ébranler le pouvoir du capital. Tant que les peuples ont confiance en leurs propres forces, qu'ils utilisent ces difficultés à leur avantage et qu'ils n’aident pas à leur "rafistolage" qui permet au système barbare de reprendre son souffle.

En Grèce aussi, le débat sur la soi-disant stabilité politique - indépendamment de la manière dont chaque parti bourgeois la comprend et la poursuit - a pour principal objectif la mise en œuvre sans entrave des politiques anti-populaires. C'est l'autre facette des mesures répressives et autoritaires visant à manipuler le peuple. C'est la "stabilité" pour le capital, l'"instabilité" et l'insécurité pour le peuple.

Malgré les débats enflammés et les tons élevés, tant le gouvernement de la Nouvelle Démocratie (ND) que SYRIZA, PASOK/KINAL et les autres partis s’accordent sur l'objectif de "stabilité" au nom du capital et rivalisent sur qui peut le mieux la garantir. Ils parlent de la nécessité de "garantir la cohésion sociale" et d'"éviter les tensions".

La ND sert cet objectif à travers la poursuite d’un gouvernement majoritaire d’un seul parti et à travers sa position dure contre le peuple; SYRIZA le fait à travers la formule bien connue et faillie des soi-disant "gouvernements démocratiques" qui - là où ils se forment - suivent le même chemin qui mène à la hausse des prix, à la pauvreté, aux risques de guerre. Finalement, PASOK/KINAL est soutenu par les centres du statu quo économique et politique en tant que "joker" pour les futures solutions gouvernementales anti-populaires.

Cependant, le programme de l'actuel ou du prochain gouvernement - quel que soit son nom, quelle que soit sa composition - est déjà connu.

‣ C'est le programme qui continuera la politique qui fait de l'énergie une marchandise très chère dans le cadre du marché libéralisé. Il continuera à mettre en œuvre la stratégie de la soi-disant transition verte et de la "libéralisation de l'énergie", cause fondamentale de la pauvreté énergétique, qui existait avant le début de la guerre. Après tout, ce sont les gouvernements de la ND et de SYRIZA qui ont fermé et dégradé les unités de production nationales, comme le lignite. Ils ont introduit l'échange de droits d'émission, la bourse de l'énergie, les taxes "vertes" et les clauses d'ajustement sur les factures de l’électricité. Le peuple paie et continuera de payer pour un mix énergétique coûteux basé sur le gaz naturel importé et, désormais, sur le gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis, qui est encore plus cher.

‣ C'est le programme qui reproduira la hausse de prix qui est une conséquence des sanctions contre la Russie, mais aussi un résultat de la dite politique ouverte sur l’extérieur qui fixe les prix des produits nationaux en fonction du marché international; c’est le résultat de la fameuse politique "expansionniste". Tout cela est venu s'ajouter aux revenus  extrêmement réduits des travailleurs et du peuple par la politique des mémorandums, qui s'enrichit sans cesse de nouvelles lois anti-ouvrières.

‣ C'est le programme qui mettra en œuvre les engagements envers l'UE et le Fonds  européen pour la relance. Les célébrations concernant la "sortie de la surveillance renforcée", qui marque prétendument la fin de l’époque des mémorandums, sont une moquerie! Non seulement parce que les fardeaux insupportables, imposés au peuple grec au cours de la dernière décennie, restent intacts, mais aussi parce que la fameuse "normalité de l'UE" s'accompagne des engagements et des mécanismes de contrôle permanents. Il y a les conditions préalables du Fonds européen pour la relance, qui est le nouveau "super-mémorandum" aux dépens des peuples d'Europe dans les "circonstances spéciales" provoquées par la guerre et la crise imminente, dont les peuples sont victimes.

‣ C'est le programme qui mettra en œuvre les engagements de l'état grec envers l'OTAN et l'UE, ainsi que les accords militaires avec les États-Unis, la France, etc. Il s'agit des engagements pour les intérêts du capital grec, qui, par son rôle de "porte-drapeau" dans les dangereux plans de guerre, cherche l’amélioration de sa situation géopolitique et économique. Il s'agit des engagements qui font du territoire grec une base des États-Unis et de l'OTAN, mais aussi une cible de représailles si le conflit impérialiste se généralise. Ils rend la Grèce une "championne" des dépenses militaires pour les besoins de l'OTAN, en appelant le peuple à les payer. Dans le cadre de ces engagements, non seulement les droits de souveraineté du pays ne sont pas protégés contre l'agression de l'état turc, mais au contraire, ils sont sapés. L'OTAN et l'UE préparent le terrain pour un conflit gréco-turc et un compromis pénible pour les droits de souveraineté sous l’égide des forces euro-atlantiques.

C'est cette base stratégique commune qui prépare le terrain sur lequel se développent divers scénarios de gouvernements multipartites, d'"unité nationale" et même de "grande coalition" avec la participation de technocrates, si la nécessité de stabilité du système l'exige.

Les faux dilemmes, servis pendant la campagne électorale, ont pour seul but de dissimuler cette réalité, de tendre de nouveaux pièges et de faire du chantage au peuple.

La Nouvelle Démocratie fait peur au peuple, parlant des "monstruosités politiques" gouvernementales (note: c’est le terme que le Premier Ministre Mitsotakis a utilisé pour caractériser la proposition de SYRIZA pour un gouvernement de coalition), qu'elle veut prétendument empêcher. SYRIZA raconte la même vieille histoire à propos des gouvernements dits "progressistes" ou "démocratiques", qui rétabliront la "normalité de l'UE" que le gouvernement de Mitsotakis est censé perturber.

Le KKE n'a rien à voir avec leurs jeux politiques, comme il l'a prouvé au fil des ans par son opposition militante à tous les gouvernements bourgeois anti-populaires, quelle que soit la manière dont ils se décrivent. De plus, une riche expérience a maintenant été accumulée au sein du peuple qui prouve qu'il ne peut y avoir de gestion "juste" ou "progressive" et "démocratique" dans le cadre de la voie de développement capitaliste.

C'est pourquoi le KKE ne montrera pas de la tolérance à un gouvernement qui gère la barbarie capitaliste, quel que soit le nom qu'il utilise. Car aucune proposition de gestion bourgeoise ne peut supprimer les lois de l'économie capitaliste, ni guérir les crises de "l’homme malade" et donner une "issue" aux impasses du capitalisme lui-même. Ce qui fonctionne comme "médicament" dans une phase, s'avère être du "poison" pour la suivante.

La "transition verte équitable" et le "fonds pour la relance équitable" sont un mythe. C'est un mythe de croire que l’entreprise publique d’électricité "DEI" peut jouer un rôle en faveur du peuple dans le cadre d'un marché d'énergie libéralisé. "L'OTAN pacifique", "les bases pacifiques des États-Unis et de l'OTAN" sont également un mythe. Nous ne pouvons pas non plus croire au mythe du "cadre institutionnel démocratique" en ce qui concerne la répression et les écoutes téléphoniques.

La mise en œuvre des politiques anti-populaires et anti-ouvrières par des gouvernements soi-disant démocratiques et progressistes et la logique du "moindre mal" se sont avérées être un terrain fertile pour les forces d'extrême droite et réactionnaires, comme l'ont montré les récents résultats des élections en Italie et ailleurs.

 

4. Face aux temps encore plus difficiles qui nous attendent, face au"rude hiver" de la hausse des prix, de la misère et de la guerre, notre "bouclier" est l'organisation de la contre-attaque des travailleurs et du peuple, joignant leurs forces avec le KKE.

En utilisant sa riche expérience, le peuple doit tourner le dos aux "scénarios" et aux "marchandages" concernant la formation de gouvernements bourgeois faits de matériaux déjà connus et usés qui nous ont menés à la situation actuelle.

Il s'avère que les grands problèmes de notre temps ne peuvent pas être abordés comme dans  le passé, avec les mêmes vieux choix - au nom du "moindre mal"- qui conduisent à de nouvelles concessions et déceptions.

Il n'y a pas de "sauveurs" pour le peuple. Chaque fois que le peuple a placé ses espoirs dans l'attente de "solutions" venant d'en haut, dans la rotation gouvernementale déjà essayée et sans issue et dans les scénarios élaborés par la classe dirigeante, il a perdu. Au contraire, chaque fois que le peuple a gagné quelque chose, il l'a fait comptant sur sa propre force, son organisation et sa lutte, avec le KKE toujours en tête. Quand il a écrit sa propre histoire selon ses propres besoins.

Le peuple peut écrire cette histoire et passer au premier plan, à travers sa propre lutte; à travers le renforcement du mouvement ouvrier, des mouvements des travailleurs indépendants, des scientifiques et des agriculteurs, des jeunes et des femmes des couches populaires.

 

Il peut: 

Empêcher les plans qui l'appellent à payer une fois de plus pour "remettre à flot le système".

Refuser de survivreavec les allocations censées pallier la hausse des prix de l'électricité et d'autres biens, vu que ces allocations s’évaporent dès qu’elles sont touchées par les familles populaires. Il s'agit de l'argent qui provient de la taxation des travailleurs en tant que contribuables et qui reproduit les causes de la hausse des prix, ne subventionnant  finalement que les profits des groupes énergétiques et d'autres industries.

Revendiquer des mesures de soulagement substantielles et efficaces, basées sur les propositions présentées par le KKE et les revendications formulées par le mouvement ouvrier de classe, par les centaines de syndicats, de Centres Syndicaux Régionaux et de Fédérations.

Les luttes de cette période dans un certain nombre de lieux de travail et de secteurs, à COSCO, "e-food", LARCO, aux constructeurs, dans les chantiers navals, à l’usine d’engrais à Kavala et ailleurs, ont montré ce que les travailleurs peuvent réussir s'ils tournent le dos à la logique d'attente des "sauveurs gouvernementaux", s'ils croient en leur force et comptent sur leur propre lutte.

Pensons à ce qui pourrait être réussi si ces exemples se multipliaient, si les foyers de résistance et de lutte se multipliaient, si la participation des travailleurs aux syndicats et autres organisations de masse augmentait, si l'alliance sociale des travailleurs, des travailleurs indépendants et des agriculteurs se renforçait, si un mouvement populaire large et robuste se formait, ouvrant la voie à une issue en faveur du peuple.

C'est pour cela que le KKE lutte chaque jour. C'est pourquoi nous avons besoin d'un KKE très FORT partout, sur les lieux de travail, dans les villes, dans les villages, au Parlement, dans les municipalités et les régions.

Le KKE est le seul parti qui n'a aucun engagement envers le capital, les groupes d'affaires, les unions impérialistes; il se bat pour que le peuple relève la tête; il soutient sans faille les luttes des travailleurs et des peuples.

C'est pourquoi il ne cède face à aucune difficulté ou effort de restriction et de répression, il ne perd jamais son orientation vers l'organisation des luttes ouvrières – populaires.

 

5. Nous nous adressons:

‣  À tous ceux avec qui nous avons lutté ensemble sur les lieux de travail, à tous ceux avec qui nous luttons ensemble chaque jour pour le regroupement du mouvement ouvrier et des autres mouvements, contre les lois anti-populaires du gouvernement, contre le terrorisme patronal et l'attitude de sape du syndicalisme patronal.

‣ À ceux qui remettent en cause et s'opposent à l'OTAN et à l'UE, aux plans de guerre et aux sanctions que les peuples sont appelés à payer. Joindre leurs forces avec le KKE est l’attitude la plus conséquente pour faire face à ces choix, contre lesquels le KKE ne cesse de mettre en garde les travailleurs et le peuple et d'organiser leur résistance.

‣ Aux forces ouvrières et populaires qui n'ont aucune confiance en partis bourgeois et qui témoignent la pourriture sortir par tous le pores du système capitaliste. Aux personnes qui,  interrogées dans un sondage sur qui parmi les aspirants dirigeants actuels ou futurs peut donner une solution aux problèmes du peuple, répondent "aucun".

‣ Aux jeunes gens, qui vivent les meilleures années de leur vie dans une "crise" constante:  dans le passé marquée pas les mémorandums, puis par la pandémie, maintenant par la hausse des prix, la guerre, l'insécurité du lendemain.

L'ensemble de ce que nous vivons chaque jour pendant toutes ces années met en lumière le fait indéniable que dans les limites du système capitaliste et de cette politique, il ne peut y avoir de solution aux graves problèmes populaires de plus en plus exacerbés.

Le KKE peut mener la contre-attaque populaire parce qu'il a un programme qui exprime les intérêts des travailleurs. D'ailleurs, l'action quotidienne de ses forces pour repousser les choix antipopulaires et soulager les travailleurs le prouve chaque jour. Il est la véritable opposition d’aujourd'hui, qui ouvre la voie à une issue au profit du peuple.

Il s'agit d'une lutte qui utilisera chaque difficulté et chaque "fissure" du système politique bourgeois, afin que le peuple se battedans des conditions plus favorables. La lutte du peuple, visant le véritable adversaire, la dictature du capital, peut élargir encore plus ces fissures, ouvrant la voie à un renversement radical.

Dans cette voie, nous ne sommes pas seuls.

Dans le monde entier, il existe aujourd'hui des foyers de lutte et de résistance porteurs d’espoir, qui révèlent la possibilité d'un éveil des travailleurs et des peuples.

 

Nous pouvons:

‣ Ouvrir la voie au renversement du capitalisme, à des changements radicaux dans la société et l'économie, pour que notre peuple devienne le propriétaire de sa terre et de son travail dans les plus brefs délais, avec un KKE fort et une contre-attaque massive des travailleurs et du peuple.

‣ Utiliser tous les moyens modernes de la production, de la technologie et de la science pour satisfaire les besoins des travailleurs et du peuple. La condition préalable est que l'énergie, les aliments, les biens de première nécessité ne soient pas produits en tant que  marchandises sous le contrôle de grands groupes commerciaux, mais qu’ils deviennent une propriété sociale, que la planification centrale scientifique soit développée avec les travailleurs et le peuple tenant les rênes du pouvoir.

 

L'organisation socialiste de la société est ce qui est moderne, ce qui est vraiment nouveau au 21ème siècle et ce qui peut garantir les intérêts des travailleurs et du peuple.

C'est pourquoi joindre nos forces avec le KKE est une contribution à la lutte pour cette perspective.

Le peuple ne peut plus montrer de la tolérance envers le système barbare actuel et  ses représentants de toutes sortes.

Nous croyons fermement que:

NOUS POUVONS écrire notre propre histoire et mettre fin à la barbarie actuelle! Pour que l'ESPOIRse lève!

 

Avec le KKE pour ce qui est grand, beau, extraordinaire! Le socialisme!!

Le socialisme est la réponse au 21ème siècle.